Salut les deux copains,

Ah ben je l'ai vraiment ressenti comme ça. Il l'appelle plusieurs fois "V." ou "Vanessa", le prénom de sa mère, quasi dès le début, la scène du karaoké (où il danse avec elle), une scène dans le premier tiers du film où il est violent, menaçant, et j'ai vu plein de signes avant coureur de la scène quasi finale que j'ai déjà spoilée. C'est vrai que c'est sous jacent, beaucoup dans le non dit mais, bon, la scène de fin est quand même claire, non ? Je pense que j'ai vu ce père bien plus malade que vous ne l'avez perçu. Je trouve ça plutôt rigolo qu'on en est pas eu la même appréhension et vous en avez tout à fait le droit aussi, heiiin ? AH ah !

Après, je suis d'accord : c'est un bon film et je l'ai déjà dit. Par contre, je ne pense pas le revoir de sitôt ! Ah ah ! ;-)

epi7aout
Non mais tu as le droit, personne ne dit le contraire

epi7aout
J'ai eu l'occasion de voir un film sur l'inceste, un sentiment de malaise c'est clair, mais pour ce film, moi non plus je n'ai vraiment pas eu ce sentiment, plutôt d'accord avec Delta, sans remettre en cause ton impression sur le film, un avis reste toujours personnel.
Des joies, des colères, une decision qui sera diffiçile à prendre, son pere ce Veteran d'Irak, malade, elle ne se resigne pas à l'abandonner, trop cruelle
Un Beau film.

Delta 1,
Le film est très bon mais il m'a mis très mal à l'aise. On sent la violence s'installer dans cette relation. Plein de signes avant coureur de cette situation incestueuse qui se met lentement en place (des surnoms, des danses, et une violence qui s'installe petit à petit). Je l'ai perçu comme quoi, la pauvre petite Mickey n'avait aucune chance, dès le départ, comme piégée par ce père malade, il est vrai, mais dont la maladie le rend absolument monstrueux, d'un égoïsme sans fond : il ne sait rien sur elle, oublie son anniversaire, feinte de ne pas l'avoir oublié, la confond avec sa femme, ... Il n'est pas du tout père avec elle. Puis cela monte crescendo jusqu'au chantage affectif (par le suicide) pour terminer par l'inimaginable. Le drame est encore plus fort quand on a parfaitement compris qu'il n'est pas responsable (il est malade). Je me suis vraiment senti mal pour la pauvre Mickey qui, au delà de subir ce père totalement irresponsable (au sens psychiatrique), subit une situation qu'on sent ingérable.

ATTENTION SPOIL :

Et, j'ai trouvé la dernière scène terrible (à laquelle tout nous préparait depuis le début). Cela s'appelle bien une tentative de viol, non ? Et la toute dernière séquence toute aussi terrible. Une fuite en avant car pas d'autre échappatoire, ... vers nulle part. Son père lui a volé toutes les possibilités d'échappatoire (argent, petit ami, ...) et elle n'a plus rien. Oui, j'ai vraiment trouvé ce film-ci d'une grande noirceur. Et, je le redis, je crois que le pire, dans tout ça, c'est que le père est irresponsable. Même pas sa faute, quoi ! J'ai vraiment eu mal pour elle.

epi7aout
Non c'est Marrant l'interpretation très Noire, cette image dès le depart de l'inceste concernant ce film, moi je ne la perçois pas du tous ainsi, Triste, Oui, mais c'est 1 Drame, cette scène qui ne se produit pas, pas filmé, en toute FIN de film, pour expliquer une situation, les sequelles de la GUERRE, 1 Homme malade, qui n'est pas responsable, et puis cette fille, tres mature, 1 relation fusionnelle, qui lutte à la fois pour sa survie, et celle de son pere, devant une situation irreversible, qu'elle comprend, et qu'on pressent à la fin, c'est vrai, et puis surtout ces conditions de pauvreté, des laissés pour compte, Ancien véteran qu'on a abandonné, pour seul solution des médicament, aux U.S.A voila, au final sa nous donne 1 Film, 2 émotions differentes, 2 regards differents, c'est Tres bien comme cela.

De longs plans séquences, qu'on sent douloureux dès le départ (comme le supplice de la goutte d'eau, image de départ). Et tous les plans sont aussi lents, ... comme la vie, .. qui s'écoule. Qui s'écoule inlassablement, ... inutilement. Et, notre pauvre héroïne naît de cette vie là. Elle devra supporter le poids ... le poids d'une vie passée (celle de son père, douloureuse), d'une vie présente (un petit ami, qui visiblement, finira comme le père, ici présent) à moins que l'espoir renaisse en un autre petit ami, plus prometteur ? Sauf que la vie douloureuse passée ne se rattrape jamais et finit par se transmettre à sa génération (ou juste, péjorativement, sa progéniture).

J'ai terminé ce film avec une crampe à l'estomac. Probablement le signe qu'il est très réussi.

8/10 pour le film. 0,5/10 pour le moral, par contre. Vous êtes prévenu(e)s. ;-)

PS : selon moi, ce père est un monstre ... mais, tellement irresponsable, qu'il en apparaît ... humain. Et c'est encore plus ... monstrueux. L'avant dernière scène, insupportable est d'une fatalité ... si évidente, depuis le début (genre on l'attend). Et la séquence finale est ... tout aussi pire. Bref, j'en suis sorti avec une crampe à l'estomac.

Mais c'est un très bon film.

VERY GOOD MOVIE

Un beau film.

Vraiment bien ce film, elle repose sur les deux performances principale, que sont cette jeune fille, forte ( Camila Morrone) luttant entre son devoir perçu, et son désir d'avoir une Vie, et son père, cet homme ( James Badge Dale) qui refuse de s'attaquer à la douleur qui est venue definir sa Vie, entre eux la relation devient tres vite douloureuse. fs

Un beau film.

1 très Beau film, d'une Fille pour son Père, comme le sentiment d'une promesse à ne jamais l'abandonner, pour toujours, comme un Amour jusqu'au fond du coeur, une sensation qui l'empêche de Rêver, S'envoler, Aimer, L'oublier et franchir le seuil de cette porte dans un silence coupable, être sur le pied de Guerre, et voir ces YEUX lui couper les AILES, elle ne sait plus comment choisir, comment partir, elle qui continue à suivre ce chemin sans Jardin, ni Fontaine, une Lune voilée et des sanglots qui lui rappelle la souffrance de son PÈRE.
Ce Film montre l'interprétation RÉUSSI de ces 2 personnages, l'état psychologique de chacun, une Tension qui monte et qui devient de + en + compliquée, une violence silencieuse qui cache une émotion interne, sans jamais pouvoir l'exprimer clairement, et qui sans cesse la ramène à cette question douloureuse qu'elle n'ose se poser, mais qui la ronge et la terrifie. FS